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Icare : fils des lumières

Icare : fils des lumières
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21 mars 2011

A vot' bon coeur...

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22 mars 2008

Togo - Cascade d'Akloa

Plan_d_ensemble1

17 janvier 2008

Brêve de trottoir

- T'aurai pas une tite clope ?
- NON !
- Ça va, c'était pour faire la conversation. J'peux m'assoir ?
- C'est un banc public, comme son nom l'indique il est à tout le monde.
- Ça va pas fort on dirait, t'as des problèmes ?
- Des problèmes ! De nous deux, c'est bien toi qui doit avoir le plus de problèmes. Moi, il me reste les solutions.
- Dis donc, faudrait ptet voir à garder ta pitié pour toi : c'est pas parce que je suis misérable que je suis malheureux...
- M'enfin bon : tu sais jamais où tu vas dormir quand tu te permets ce luxe. Tu luttes avec le froid & l'ennui surtout. Sans parler des gens qui te regardent de travers...
- C'est normal, c'est des gens : c'est à ça qu'on les reconnait. Pis avoir froid, ça prouve que t'es en vie & le sommeil arrivera bien un jour ou l'autre.

9 décembre 2007

Einstein...

Relativité intemporelle du défaitisme ambiant sur un sujet facilement déterminé par la conjoncture pharmaceutique du siècle dernier




Ils courent
Tracent des mots
Pour les modeler au gré de leurs avis
Quand ces lettres s’enlacent
& se prélassent
Pour regarder passer les trêves
Toucher le temps
Toucher les gens le temps de fortifier leur âme
Forcer les barrages & s’élancer
Dans l’inconnu délaissé
Petit coin de découverte
D’une imagination exclusive
Les artistes du ridicule s’attristent de leurs rides

Conditionné
Par des contes additionnés
Des tentacules virulents
Au venin gluant
Ils s’amassent
Dans leur défi subversif
Déversant par-delà l’immensité
Trop d’éléments déjà cités
Pour être appréciés
Qu’importe la célérité
Quand on a la célébrité

Alors
Au simple détour de leur éther
Quand la lueur s’enflamme
Trop brûlante pour être ignorée
Quand les échos se font justes
Audible au firmament

Ils terrassent leur colosse d’airain
Se glorifiant de vers agiles

Les mots ont un sens dont l’émotion encense (Matthieu I. Nachvé)

2 décembre 2007

Du nouveau dans les photos

Chute_de_fourgassier_2

par ici

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20 octobre 2007

Les enfants de la liberté

Enfants_de_la_libert_

"Jeannot, Tu leur diras de raconter notre histoire dans leur monde libre. Que nous nous sommes battus pour eux. Tu leur apprendras que rien ne compte plus sur cette terre que cette putain de liberté capable de se soumettre au plus offrant. Tu leur diras aussi que cette grande salope aime l'amour des hommes, et que toujours elle échappe à ceux qui veulent l'emprisonner, qu'elle ira toujours donner la victoire celui qui la respecte sans jamais espérer la garder dans son lit. Dis-leur Jeannot, dis-leur de raconter tout cela de ma part, avec leurs mots à eux, ceux de leur époque. Les miens ne sont faits que des accents de mon pays, du sang que j'ai dans la bouche et sur les mains."

L'histoire :
L'homme qui parle est sur le point de mourrir & pas de mort naturelle. C'est ainsi que ses mots crus nous pilonent le coeur à coup de marteau piqueur... Ce roman fictif qui se déroule à l'un des pires moments que l'Histoire ai pu porter, nous apprend que la liberté est surtout synonyme de résistance.
On y apprend aussi le devoir de mémoire... Pas celui dont les média bien pensant (ou bien pensés) nous éduque mais celui d'individus qui ont vécu, survécu. La mémoire non pas d'une nation mais d'un entourage proche. Le devoir non pas d'un ressentiment mais des sentiments qui nous animent

16 septembre 2007

Ille & Bio

logoille_bio
Dessin réalisé par Hubert RUBLON

GUICHEN (35)
Les 13 et 14 octobre 2007

Un salon informatif et demonstratif pour réinventer ensemble un monde solidaire et écologique au travers de 5 pôles : "Agriculture & alimentation bio", "Commerce équitable & développement durable", "Habitat & énergies renouvelables", "Santé & bien-être" et "Solidarité & non violence"

260 exposants, 25 conférences, 30 animations & démonstrations...
Des producteurs, des artisans et commerçants, des artistes, des institutions, des associations seront présentes pour mieux vous informer et partager leur expérience dans le domaine biologique.

Pour toute information ou pour récupérer le programme : www.culturebio.org

7 août 2007

Lacher prise...

SI TU PLONGES


Puisque tu es né de moi
La vie continuera
Et tu découvriras
L'indifférence
Que veux-tu que je t'apprenne
Tes questions seront les miennes
Et tu chercheras ta vie
Ta différence
Ce sont toujours les regrets
Pas les remords qui nous rongent
 
Mais si tu plonges
Y a des montagnes d'amour qui t'attendent
Y a des mains, y a des poings qui se tendent
Si tu plonges
Tu prendras ton élan vers le ciel
Comme l'oiseau quand il déploie ses ailes
Si tu plonges
 
On te dira qui aimer
On te dira quoi chanter
On te dira où aller
Pour tenter ta chance
Mais balaie toutes ces idées
Ne garde que ce que tu es
Ce que tu veux devient vrai
Si tu avances
Ce sont toujours les désirs
Pas les plaisirs qui nous rongent
 
Mais si tu plonges
Y a des montagnes d'amour qui t'attendent
Y a des mains, y a des poings qui se tendent
Si tu plonges
Tu peux tout, tu peux toucher le ciel
Comme l'oiseau quand il déploie ses ailes
Si tu plonges
 
Tiens-toi droit tends les bras
Le vertige
N'y pense pas
Ne regarde pas en bas
Regarde droit devant toi
Ça ira
Si tu y crois
Si tu crois en toi
Concentre-toi
Ne pense qu'à ça
Fais le vide en toi
Allonge tes bras
Avance d'un pas, et... plonge
 
Si tu plonges
Y a des montagnes d'amour qui t'attendent
Y a des mains, y a des poings qui se tendent
Si tu plonges
Tu prendras ton élan vers le ciel
Comme l'oiseau quand il déploie ses ailes
Si tu plonges

Michel BERGER

17 juin 2007

Les frissons de l'angoisse

RAGE DEDANS

 

 

Dans les plus sombres dédales de ta mémoire
Surgit un son sourd à la percussion douloureuse
Il prend sa sève dans des sueurs de service
Pour mourir à la commissure de tes murmures

 
Pendant ce chambranle de déchirure
Où tu chavires entre peine et délice
En une étreinte fabuleuse
Rythmée aux accords de formules rasoirs
 

Les néons de reflets ostentatoires
Te dispensent d’une rage sulfureuse
Fantôme auréolé d’un sourire factice
Comme pour te rappeler la facture


Il était une fois une petite douleur… à peine plus grande que le chas d’une aiguille. Elle était toute petite pour mieux passer partout & elle passait tellement partout qu’on avait du mal à la déloger. Parce que c’était son truc préféré d’aller se nicher n’importe où. On aurait presque pu jurer qu’elle allait volontairement s’incruster dans les quartiers sensibles. & elle n’a pas besoin d’intégration, elle. Les seuls papiers qu’elle possède sont loin d’être hygiéniques :
- «Bonjour madame, gendarmerie nationale. Vos papiers s’il vous plaît»
- « Pas la peine, je suis la douleur»
- «Ha bon alors circulez»

Mais il ne faut pas se fier aux apparences. Ce n’est pas parce que la douleur est petite qu’elle est inoffensive. Faudrait peut-être pas la prendre pour une tapette, la douleur. Elle n’est pas du genre à défiler pour la Gay Pride campée sur des semelles compensées, arborant une culotte en cuir rose ou autre si affinité. Son credo, c’est plutôt le sado maso :
- «Quelqu’un a vu la douleur ?»
- «La dernière fois que je l’ai vue, elle faisait un gang bang avec le désir»
- «Tant pis, je repasserai plus tard»

 

La douleur avait un ennemi juré, celui qu’on retrouve dans tous les épisodes : la famille des anesthésiants. Ils étaient divers & variés mais ne manquaient pas de charme pour autant. On pouvait succomber facilement aux avances de leurs apparats. On les reconnaît à leur déhanchement non assujettis à la loi de la gravité ainsi qu’à leur façon d’arpenter les dortoirs :
- «Monsieur Levasseur, c’est l’heure de vos petites pilules bleues»
- «Mais je ne me sens pas mal»
- «Justement… vous irez encore mieux après»

Comme dans toute bonne famille qui se respecte, les anesthésiants avaient l’habitude de se mélanger sans complexe. La consanguinité étant une denrée très appréciée dans le milieu. Ainsi chacun pouvait choisir la forme de ses rêves… pourvu que le cauchemar s’éteigne.

20 mai 2007

Nostos, Logos & Arimiste

Si l'on comparait la vie à un parcours, chacun choisirait son itinéraire... il y aurait des autoroutes à 4 voies au moins, des nationales 7, des départementale ombragées & des chemins de randonnées. Hier nous sommes arrivé à un carrefour : un croisement qui permettait à nos voies de se réunir à nouveau.
Alors on a fait bivouac...

Ma Vie Au Soleil (Riké)

J'ai longtemps pensé que mon bonheur
Rimerait avec ailleurs
Regardant l'horizon, en attendant mon heure
J'ai souvent pensé que le destin
M'emmènerait au loin
Me poussant à l'exil, mais seulement pour mon bien
J'ai espéré partir
Voir mon avion venir
Pour n'pas laisser les rêves ternir et enfin construire

Refrain:
Ma vie au soleil
Au pays des merveilles
Mon île
éloignée du béton des villes

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J'ai pris l'temps d'aller voir ailleurs
J'ai pas croisé l'bonheur
Juste des hommes qui comme moi
Rêvaient d'une vie meilleure Sur l'chemin du retour j'ai essayé de comprendre
Où se trouve  cet éden que chacun semble attendre
On rêve de ce qu'on a pas
Sans voir ce que l'on a
Y a tout autour de moi
Pour construire de mes bras

Refrain:
Ma vie au soleil
Au pays des merveilles
Mon île
éloignée du béton des villes

101_4551

J'suis parti en quête de mes rêves, sans m'accorder de trêve
Pas une seconde à perdre tant qu'j'vois que la vie est brève
C'est ici chaque jour que j'construis de quoi nourrir ma vie
En délire, en sourire, en amour, en plaisir
J'ai oublié l'ailleurs, en profitant de chaque heure
Sans même me rendre compte, j'ai trouvé mon Bonheur

Refrain:
Ma vie au soleil
Au pays des merveilles
Mon île
éloignée du béton des villes

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